lundi 29 février 2016

Rainui Hamblin, nouvel évêque de Punavai Nui. La force de la jeunesse au profit de l’œuvre du Salut.



Rainui Hamblin, nouvel évêque de Punavai Nui. La force de la jeunesse au profit de l’œuvre du Salut.


Lors de la conférence de la paroisse de Punavai Nui, l’épiscopat a été renouvelé. Bishop Mai Teinaratai et ses conseillers, respectivement Laurent Tetuira et André Mauri ont été remerciés pour tout le travail qu’ils ont accompli pendant leur ministère au sein de la paroisse en tant que dirigeants et guides pour tous les membres.
L’évêque sortant Teinaratai Mai a, bénévolement, occupé la fonction d’Autorité de la paroisse pendant cinq années. Ces conseillers ont été renouvelés trois fois.
C’est à cette conférence que le changement s’est fait. Après les remerciements effectué par président Steeve Tchan, président Marc Valenza procédait au soutien des Autorités de l’église qui fut unanime.
Le nouvel épiscopat, un épiscopat jeune est composé de :
Rainui Hamblin, Evêque
Rey Mariteragi, premier conseiller,
Neal Ahuroa, deuxième conseiller.

Remis au vote et soutien des membres de la paroisse et des dirigeants du pieu de Punaauia, le soutien a été général.
Un temps fut donné au nouvel évêque qui a déclaré :
« […] Avec le Conseil de paroisse et toute cette jeunesse que représente notre paroisse, allons de l’avant et servons le Seigneur », il a également enseigné la sanctification du jour de Sabbat et le partage de l’amour du Christ à tous sans acception de personnes. »

Pour terminer, l’évêque Hamblin a exhorté les membres à faire confiance au Seigneur Jésus-Christ et en son expiation et de faire de son mieux.

Président Claude Nauta, président du pieu de Punaauia, a, quant à lui, laissé un message d’encouragement et de sérénité. 
Pour cela, il a invité chacun à prendre une écriture dans Doctrine et alliances section 21 du verset 2 au verset 6 :
« étant inspiré par le Saint-Esprit à en poser les fondations et à l’édifier sur la très sainte foi.
 Laquelle Église fut organisée et établie en l’an de grâce mil huit cent trente, le quatrième mois, le sixième jour du mois qui est appelé avril.
 C’est pourquoi, et je parle aux membres de l’Église, vous prêterez l’oreille à toutes ses paroles et à tous les commandements qu’il vous donnera à mesure qu’il les reçoit, marchant en toute sainteté devant moi.
 Car vous recevrez sa parole, en toute patience et avec une foi absolue, comme si elle sortait de ma propre bouche.
 Car, si vous faites ces choses, les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre vous, oui, et le Seigneur Dieu dispersera les pouvoirs des ténèbres devant vous et ébranlera les cieux pour votre bien et pour la gloire de son nom. »

Qu’est-ce qu’un évêque ?




Le chœur des jeunes du pieu d’Arue entendu à la Présidence pour la visite du président de la République François Hollande.



Le chœur des jeunes du pieu d’Arue entendu à la Présidence pour la visite du président de la République François Hollande.


Les jeunes gens, jeunes filles et jeunes adultes du pieu d’Arue ont eu l'honneur de chanter lors de la venue du Président de la République, François Hollande, en Polynésie française, le lundi 22 février 2016.

Ils étaient rassemblés à la présidence du gouvernement de la Polynésie française.
Ce chœur était composé de 48 garçons et de 52 filles. Ils ont entonné la Marseillaise, l'Hymne Territorial de la Polynésie française ainsi qu'un chant "E Māuruuru ā vau ".
Ces jeunes ont répété durant deux semaines avec comme directrice de chœur, sœur Terani Tepuhiarii et au piano Ken Hapairai.
Les présidents François Hollande et Edouard FRITCH ont été très touchés par la beauté et l'interprétation des chants.
L'interprétation du chant "E Māuruuru ā vau " a ému toutes les personnes présentes mais aussi celles qui suivaient en direct par le biais des médias mais aussi en streaming. Il a été posté sur Facebook et a été vu plus de 15 000 fois et partagé une quinzaine de fois. Il a été repris lors du générique de fin du Journal sur télé Polynésie 1ère. 
Étaient présents Elder Benjamin Sinjoux, Autorité 70 de l’Interrégion accompagné de son épouse, Tarita, Pierre Bize, Président de la Mission de Papeete-Tahiti,  Henri ESTALL, Président de pieu, et son épouse, Rava. Le deuxième conseiller de la présidence de pieu, Temarama Varney et son épouse Paola ont rejoint les jeunes dans le chœur.
Une préparation particulière a été nécessaire afin d’offrir une telle performance, qui plus est, réalisée par de  jeunes mormons.
Ces jeunes ont été sollicités par le président du gouvernement local, Edouard Fritch lors de sa visite le 20 janvier dernier à la chapelle de Fariipiti. Il y a présenté ses vœux pour 2016.

vendredi 5 février 2016

Atterrir en toute sécurité au milieu des turbulences



Atterrir en toute sécurité au milieu des turbulences

Il n’y a pas très longtemps, Harriet, ma femme, et moi étions dans un aéroport et regardions de magnifiques avions atterrir. Il y avait du vent ce jour-là et les avions qui entamaient leur descente étaient fouettés par de violentes bourrasques qui leur faisaient faire des écarts et les secouaient au cours de leur approche.
Pendant que nous observions ce combat entre la nature et la machine, je me suis souvenu de ma formation au pilotage et des principes que j’y ai appris, puis enseignés plus tard à d’autres pilotes.
J’avais l’habitude de leur dire : « Quand il y a des turbulences, ne vous battez pas avec les manettes. Restez calmes ; ne réagissez pas de façon excessive. Gardez les yeux fixés sur la ligne médiane de la piste. Si vous déviez de votre angle d’approche, corrigez promptement mais de façon mesurée. Faites confiance au potentiel de votre avion. Continuez jusqu’à être sortis de la turbulence. »

Les pilotes expérimentés comprennent qu’ils ne peuvent pas toujours contrôler ce qui se passe autour d’eux. Ils ne peuvent pas simplement arrêter les turbulences. Ils ne peuvent pas faire disparaître la pluie ou la neige. Ils ne peuvent pas calmer le vent ou en changer la direction.
Mais ils comprennent aussi que c’est une erreur de craindre les turbulences ou les vents puissants et notamment de se laisser paralyser par eux. Pour atterrir en toute sécurité quand les conditions ne sont pas idéales, il faut rester aussi parfaitement que possible sur la bonne trajectoire de vol et de descente.

Tandis que je regardais les avions, les uns après les autres, entamer leur descente, je me suis souvenu des principes que j’avais appris quand j’étais pilote et je me suis demandé s’il n’y avait pas une leçon à en tirer pour notre vie quotidienne.
Nous ne pouvons pas toujours contrôler les orages que la vie met sur notre chemin. Parfois, les choses ne se passent tout simplement pas comme nous le voudrions. Nous pouvons nous sentir secoués et ballotés par les turbulences de la déception, du doute, de la peur, de la tristesse ou du stress.
Dans ces moments-là, il est facile de se laisser prendre par tout ce qui va mal et d’être obnubilé par nos difficultés. Nous sommes tentés de nous concentrer sur nos épreuves au lieu du Sauveur et de notre témoignage de la vérité.
Mais ce n’est pas la meilleure manière de négocier nos épreuves.
Tout comme un pilote expérimenté ne reste pas concentré sur la tempête mais sur le centre de la piste et sur le bon point d’impact, nous aussi nous devons maintenir notre concentration sur le centre de notre foi, notre Sauveur, son Évangile et le plan de notre Père céleste, et sur notre but ultime, qui est de retourner en toute sécurité à notre destination céleste. Nous devons faire confiance à Dieu et concentrer nos efforts pour rester sur la trajectoire du disciple. Nous devons garder les yeux, le cœur et l’esprit concentrés sur la façon de vivre que nous savons être bonne.
Faire preuve de foi et de confiance en notre Père céleste en respectant avec joie ses commandements nous apportera le bonheur et la gloire céleste. Et, si nous restons sur la voie, nous traverserons toutes les turbulences, aussi fortes paraissent-elles, et nous retournerons en sécurité dans notre foyer céleste.

Que le ciel autour de nous soit dégagé ou chargé de nuages menaçants, en tant que disciples du Christ, nous cherchons premièrement le royaume de Dieu et sa justice, sachant que, si nous le faisons, tout ce dont nous aurons besoin nous sera fourni (voir Matthieu 6:33).
C’est une leçon de vie importante !
Plus nous sommes obsédés par nos difficultés, nos problèmes, nos doutes et nos peurs, plus les choses peuvent devenir difficiles. Mais plus nous nous concentrons sur notre destination céleste finale et sur les joies qu’il y a à suivre le chemin du disciple, en aimant Dieu et en servant notre prochain, plus de chances nous aurons de bien négocier les périodes de troubles et de turbulences.

Chers amis, quelle que soit la violence avec laquelle les vents de l’existence mortelle hurlent autour de nous, l’Évangile de Jésus-Christ offrira toujours le meilleur chemin pour un atterrissage en toute sécurité dans le royaume de notre Père céleste.