dimanche 21 septembre 2014

Article paru dans la rubrique "Religion" de la Dépêche de Tahiti le Samedi 20 Septembre 2014







MESSAGE :

«Ne crains rien, je suis avec toi»


    Il y a peu de sentiments comparables à ceux que l’on ressent quand on devient parent. Il n’y a rien de plus merveilleux que de recevoir, directement des cieux, un précieux nouveau-né. Un de mes frères a vécu cette expérience d’une façon particulièrement poignante. Son premier fils, né prématuré, ne pesait que 1,3 kg. Hunter a passé les deux premiers mois de sa vie à l’hôpital, dans l’unité de soins intensifs néonataux.

 Ces deux mois, au cours desquels nous avons espéré et demandé l’aide du Seigneur, ont été émouvants pour toute la famille.
   Le petit Hunter était tellement dépendant ! Il luttait pour acquérir la force nécessaire pour vivre. La main robuste de son père aimant a souvent pris sa main minuscule pour l’encourager, lui, son petit enfant fragile.

   Il en est de même pour tous les enfants de Dieu. Notre Père céleste nous tend la main avec un amour infini. Il a pouvoir sur toute chose et désire nous aider à apprendre, à progresser et à retourner auprès de lui.

   Quand nous acquérons une foi et une confiance plus grandes en notre Seigneur, nous accédons à son pouvoir de nous bénir et de nous délivrer.

   Un soir, à la tombée de la nuit, j’étais en voiture avec mes enfants. J’ai remarqué un garçon qui marchait le long d’une route déserte. Après être passée à côté de lui, j’ai eu l’impression très nette que je devais faire demi-tour et l’aider. 

    Mais, craignant qu’il ait peur en voyant une inconnue s’arrêter à côté de lui le soir, j’ai continué ma route. L’impression est revenue avec force et j’ai entendu ces mots dans mon esprit : « Va aider ce garçon ! »
    Je suis retournée vers lui et lui ai demandé : « As-tu besoin d’aide ? J’ai eu l’impression que je devais t’aider. »
    Il s’est tourné vers nous et, le visage plein de larmes, il a dit : « Vous voulez bien ? J’ai prié pour que quelqu’un m’aide. »

    Dieu a répondu à sa prière en m’envoyant une inspiration. Cette expérience de recevoir une inspiration de l’Esprit d’une telle clarté m’a laissé dans le cœur une empreinte inoubliable et toujours présente.

    Et maintenant, vingt-cinq ans plus tard et grâce aux tendres miséricordes du Seigneur, j’ai retrouvé ce garçon pour la première fois il y a tout juste quelques mois. Je me suis aperçue que cette expérience n’est pas seulement mon histoire, mais qu’elle est aussi la sienne. 

   Deric Nance est aujourd’hui père de famille. Lui non plus n’a jamais oublié cette expérience. Elle nous a permis de poser un fondement de foi : Dieu entend et exauce nos prières. Nous l’avons tous les deux utilisée pour enseigner à nos enfants que Dieu veille sur nous.

   Ce soir-là, il était resté après l’école pour une activité, et il avait raté le dernier bus. Fort de la confiance que donne la jeunesse, il a pensé qu’il serait capable de rentrer seul et s’est mis à marcher.
Il avait marché une heure et demie sur cette route déserte. Il était encore à des kilomètres de chez lui et il n’y avait pas de maisons en vue. Il avait peur. Angoissé, il s’est agenouillé derrière un tas de gravier et a demandé à son Père céleste de lui venir en aide. Quelques minutes seulement après qu’il a rejoint la route, je me suis arrêtée pour lui apporter l’aide qu’il avait demandée dans sa prière.

    Avec toutes ces années de recul, Deric analyse les choses ainsi : « Le Seigneur veillait sur moi, un garçon frêle et irréfléchi. Et, malgré tout ce qui se passait dans le monde, il connaissait ma situation et m’aimait suffisamment pour m’envoyer de l’aide. Le Seigneur a répondu de nombreuses fois à mes prières depuis que je me suis retrouvé sur cette route abandonnée. 
   
   Ses réponses ne sont pas toujours si immédiates et si claires, mais l’intérêt qu’il me porte est toujours aussi évident aujourd’hui que ce soir-là. Quand je me sens enveloppé par les ténèbres de la vie, je sais qu’il a toujours un plan pour que je retourne sain et sauf à la maison. »

   Où que nous soyons sur le chemin de la vie de disciple, quelles que soient nos craintes et nos difficultés, nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur ne vous a pas oublié

   Nous pouvons choisir de prendre la main que Dieu nous tend quand nous sommes dans le besoin. Nous pouvons affronter nos difficultés en priant et en nous confiant dans le Seigneur. Ce faisant, nous devenons davantage semblables à lui.

    Le Seigneur s’adresse à chacun d’entre nous quand il dit : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante (Ésaïe 41:10). »


   Je témoigne humblement mais sûrement que Dieu, notre Père, nous connaît personnellement et nous tend la main pour nous aider. Je témoigne que, grâce à son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, nous pouvons vaincre les difficultés de ce monde et être ramenés en sécurité à la maison. Je prie pour que nous ayons la foi de lui donner notre confiance. Au nom de Jésus-Christ. Amen.

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