lundi 9 novembre 2015

Qui a mon nom ?



Qui a mon nom ? Le pieu de Mahina enseigne le salut de nos ancêtres au-delà du voile.

Préparée par la paroisse de Tiarei, la soirée centrée sur le temple et les ordonnances salvatrice a rassemblé plus de 1000 personnes, membres et amis venus par curiosité ou pour en apprendre davantage. Le centre de pieu de Mahina était comble et l’on pouvait lire sur les visages de tous beaucoup d’émotions.
Le maire de Mahina, et ses adjoints étaient présents. Ils ressentent le besoin de travailler ensemble pour le bien-être des familles et de la protection de celles-ci.
Il faut savoir que le thème touche particulièrement chaque personne dans la mesure où l’on parlait de sa famille, de nos êtres chers qui nous ont quittés. L’objectif de cette présentation était de sensibiliser et surtout de faire comprendre à chacun les réalités et le travail à fournir pour avoir une famille éternelle.
L’amour est le moteur principal de ces démarches. Celui d’un père céleste aimant et de son fils Jésus-Christ. Celui d’une mère à ses enfants ou d’un père ou encore d’une épouse vers son époux. Malachie s’est adressé à la congrégation dimanche pour rappeler « […] que les  pères se tourneront vers leurs enfants et les enfants vers leurs pères… »
Sous forme de narration et d’interventions orales, elles étaient  entrecoupées par des chants qui apportaient une puissance au message délivré, entonné par un trio et un  duo.
Synopsis :
Le Seigneur s’est adressé à une de ses filles qui se retrouve devant la barre du jugement. Cette dernière a servi le Seigneur avec force MAIS elle a manqué à ses responsabilités dans le temple. Cette œuvre est la plus importante de tout ce qui peut être fait de bien dans sa vie. Rappel fondamental de la valeur d’une famille et qu’elle peut devenir éternelle. Un manquement qui cause bien des dégâts. Entre autre que des personnes attendent de recevoir cette vérité et cette aide divine dans cette vie. Au-delà du voile, personne ne peut réaliser leurs ordonnances sacrées. Seuls leurs descendants le peuvent, à condition qu’ils veuillent bien le faire, ou qu’ils trouvent le temps de le faire ou encore qu’ils aient fait leur généalogie pour les sauver enfin. Que d’empêchements qui mettent en péril le salut des ancêtres décédés.
La présentation a donc montrée l’attente interminable de ses personnes dans l’au-delà. Attendant que leurs ancêtres veuillent bien les sortir de cette attente qui peut durer de 1 an à 200 ans.
Des hommes et des femmes et même toute une famille étaient représentés. La douleur était palpable, la tristesse et l’incompréhension. Pourquoi ?, pour certains, leurs noms n’avaient pas été trouvés ou pour la famille, seuls les parents et trois des quatre enfants sont sauvés, laissant ainsi le petit dernier seul.
Un rappel douloureux certes mais nécessaire afin de permettre à chaque individu d’avoir une « chance » de revoir leur famille dans l’éternité.


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